Geoffrey

Très bonne série dans laquelle on retrouve les thèmes chers à Jodo : le bien et le mal la porosité entre les deux, la spiritualité évidement la puissance des liens du sang, l'oppression des peuples etc. Il situe son action au tibet dont la culture et l'histoire sont des bases idéale pour le développement de ces thématiques. Graphiquement, c'est un très bon travail de Georges Bess... on peut dire que Jodorowsky sait s'entourer des meilleurs dessinateurs réaliste qui soient !

Toujours pas terrible, grosses faiblesses scénaristiques, sur le séquentiel et même sur le dessin...

Quand deux maitres de l'humour absurde se rencontrent et mixent leurs arts respectifs cela donne Guacamole Vaudou : roman photo complètement décalé qui vous fera tout simplement mourir de rire ! Et ça fait du bien ! Alors ce n'est pas du cinéma d'auteur ou du roman graphique comme on dit, on est d'accord ! Mais c'est de loin la "bande dessinée" qui m'a fait le plus rigoler de toute ma vie ! Devant Franquin, devant Gotlib, devant Goscinny... Je ne dis pas que c'est mieux, je dis que ça m'a fait plus rire que tout le reste !

Très bel album ! Effectivement il n'y a rien d'exceptionnel dans le scénario, mais il transporte tellement de messages qui résonnent en ces temps ! L'oppression des natifs américains mais aussi des irlandais et de tous les peuples opprimés dans l'histoire. Le rapport de l'homme à la nature : c'est l'homme qui appartient à la nature pas l'inverse ! Cet album nous dit tout haut combien nous, occidentaux, n'avons rien compris alors que eux avaient vécu en harmonie avec la nature pendant des millénaires. Il nous dit tout haut que l'homme a des faiblesses, des parts sombres contre lesquelles il devra toujours se battre ! Il nous montre à quel point nous y avons cédé... Le dessin est très beau, le traitement des paysages et des animaux magnifiques. les personnages un peu simplistes par rapport au reste... ? Peut-être pas, peut-être sommes nous juste tellement centrés sur eux qu'en leur accordant la même importance qu'au reste de la vie sur cette terre ils nous apparaissent moins réussis... Tout fonctionne, bravo !

Incroyablement ludique et pédagogique. Tous les citoyens devraient être éclairés de la sorte pour pouvoir prendre des décisions sur la transition énergétique et le climat, en dehors de dogmes et des aspect émotionnels et non rationnels ! Bravo à Jancovici, sans oublier Blain, son dessin, ses métaphores visuelles ne sont pas pour rien dans l'attrait de cette BD !

Si le premier tome tombait à pic et faisait écho au début de la pandémie de COVID-19 de façon assez troublante ; c'était malheureusement un des rares point fort de cette série. Ce tome 2 montre des faiblesses scénaristiques : ça tourne au classique "survival" avec les clans, de la violence... Le storyboard mériterait vraiment d'être fluidifié : sur certains passage on se demande carrément si on n'a pas loupé des pages. Reste le dessin, qui tient la route mais n'a rien d'exceptionnel. Bilan plutôt en chute libre donc pour cette série...

Aaarh c'est difficile je suis partagé sur cet album mais globalement je n'ai pas été emporté dans l'histoire, le pitch est ultra classique (un héritage encombrant) et tous les thèmes traités autours le sont aussi (les état du sud post-esclavage, le KKK, les crocodiles...) de Jim Cutlass de jean Giraud à Django Unchained de Tarantino c'est du vue et revue… N'empêche qu'il y a quelques bonnes blagues et le petit fond historique sur les cowboys et le célèbre Marchal noir sont intéressants. Je note aussi des tentatives audacieuses sur des découpages de type pleine page ou 3 cases verticales je ne me souviens pas avoir vu ça dans aucun Lucky Luke et ça fonctionne assez bien, il fallait oser.

Magnifique ! Didier Comès manipule le fantastique avec brio ! Le véritable fantastique, celui qui nous plonge dans des évènements étranges au cœur du monde réel. Avec toujours beaucoup de fond : ici on parle - encore (cf. "Silence") - de la différence, il y a une critique de la TV (à replacer dans le contexte de 1983), mais aussi de l'église. Porté par une histoire prenante et un magnifique dessin noir et blanc. Les romans "à suivre" ont décidément marqué la BD de ses plus belles œuvres.

Aïe, après avoir lu "Silence", "La belette" ou "l'ombre du corbeau", on tombe de haut dans l'œuvre de Didier Comes... Une espèce de sous-Valérian qui se veut plus adulte mais sans grand intérêt scénaristique : on voit venir la fin dès le début de l'album ; ou graphique : bien en dessous des albums cités ci-dessus.

C'est franchement une de mes plus belles découvertes de l'année 2020 ! Des récits d'aventure rythmés façon fumeto, un héro à la Corto Maltese, une époque qui se prête tant à l'imagination et un dessin noir et blanc sublime de précision... Je connaissais un peu et appréciais déjà l'oeuvre du père Breccia mais cette association Trillo - Breccia est une merveille !

Pas mal pour qui s'intéresse au destin exceptionnel de cet homme, on retrouve évidement les grandes lignes de l'intrigue du biopic "imitation game" qui est un très bon film, mais un peu plus documenté et moins romancé, donc c'est un bon complément...

On m'a tellement souvent conseillé cette série, j'ai fini par me lancer mais si j'ai bien accroché sur les deux premiers albums, j'avoue qu'à partir de celui-ci je me suis un peu perdu dans ces jeux de pouvoir et cette multitude de personnages... Je n'ai pas persisté... Dommage, je pensais découvrir un indispensable... mais pas pour moi !

Un diptyque vraiment sympa, dans un style graphique qui convient à merveille à l'époque et à cette histoire ! Lecture à recommander !

Toujours un plaisir de retrouver la quête, graphiquement c'est maîtrisé, pas de surprise. Au niveau de l'histoire on sent la volonté d'étendre l'univers et de "faire durer" un peu avant de rejoindre le tome 1 de la série mère. Si on voit les liens avec celle-ci, quelques éléments nous manquent encore notamment comment Bulrog et Bragon vont-ils prendre des chemins différents. Est-ce pour le prochain tome ? Pas sûr... L'attente est forte d'autant que Loisel a promis de reprendre les crayons pour le cycle suivant : après la quête.

Laissez faire votre imagination et suivez une kyrielle de personnages plus étranges les uns que les autres dans une aventure à inventer à partir des têtes de chapitres illustrées inventées par David B. Ou contentez vous de prendre les pages une à une pour les admirer individuellement et en extraire toute la substance. Dans tous les cas vous serez conquis par l'exercice, qui rappelle un peu le travail de Marc-Antoine Mathieu sur le livre des livres. Les illustrations font penser à des gravures, si vous aimez les illustrations utilisant ces techniques vous aimerez celles-ci. Attention tout de même pour les non initiés, l'univers fantastique de David B. peut dérouter...

Je trouve aussi que cette série patauge...

Vraiment bien cette série, un Western à la fois sérieux mais dont le dessin se veut plus cartoonesque que réaliste comme c'est souvent le cas pour ce genre. Beaucoup d'action, des personnages attachants et haut en couleur, complexes aussi... Chaque tome peut se lire indépendamment mais ils sont tous en lien, c'est appréciable d'autant que 2 années se sont écoulées entre cet album et le précédent. Enfin, une petite réflexion : on devrait toujours prendre le temps de bien observer la couverture avant de se lancer dans une BD... ou pas !

Très belle série gâchée par cette édition petit format qui ne met pas en valeur le travail de Prugne ! Je me suis fait avoir sur cet achat, ne faites pas de même !

Fin d'une saga familiale du grand ouest intéressante où la grande histoire vient se mêler à celle des Longway : famille fondée par une squaw et un trappeur venu d'Irlande. La série commence de façon très "gentillette" puis se durcie par la force de l'histoire. Le dessin évolue forcément en plus de 30 ans entre le premier et ce dernier tome. Il reste pour autant toujours très bon, c'est Dérib en même temps... A lire donc.

Scénario vu et revu mais qui a le mérite de marquer une fin convenable pour cette série. Ce n'est pas clairement annoncé mais en ce qui me concerne, ce sera mon dernier épisode ! Il faut dire que j'ai passé l'age de lire Marlysa mais elle aura accompagné mes lectures BD depuis... 20 ans !

Boarf, pas franchement folle cette série, en voyant les chiffres de vente je pensais que je manquais quand même quelque chose. Mais après 2 albums lus... je ne vois pas ! Il ne suffit pas de remplacer des mots avec une sonorité assez proche pour faire un jeu de mot !? Ou alors je n'ai rien compris ! Les références ne sont pas bien fines, le scénario inexistant. Heureusement qu'une "guest star" vient permettre à Jul de faire la seule bonne blague de l’album... Bref, j'arrête les frais...

Oui, une magnifique BD du point de vue historique et scénaristique, aussi du point de vue humain. En revanche graphiquement ce n'est pas aussi génial que ce que j'ai pu lire ça et là. Évidement, la production actuelle ne permet pas aux auteurs de passer des lustres sur chaque planche, surtout sur un volume aussi gros. Mais on remarquera que le trait est rapide et le découpage est terriblement strict, laissant peu de place à de belles planches entières qui se prêteraient pourtant très bien à ce récit. Mais je répète, une magnifique BD, très intéressante et vraiment prenante !

Aaah, en voilà un bon lucky luke ! Enfin ! J'avais vraiment peur depuis le dernier mais là on est sur du tout bon ! Les gags et références sont bien amenés, une série de personnages historiques viennent enrichir la galerie des habitués. L'intrigue principale : la protection de la statue de la liberté porte bien l'aventure du cowboy et a une certaine résonance avec l'actualité. Très bien donc !

Un scénario très original : pour une fois, les extraterrestres ne viennent pas sur terre pour nous péter la gueule mais pour sauver l'humanité de sa propre destruction ou bien pour sauver la planète on ne sait encore pas trop... Toujours est-il que l'autre originalité de la série est de prendre le point de vue des aliens ; avec leurs qualités, leurs défauts, leurs problèmes, leurs états d’âmes... On se dit qu'ils sont finalement très... humain. Très bel album, j'attends la suite avec beaucoup d'impatience.

A mi-chemin dans cette série que je voulais depuis longtemps lire, je prend un certain plaisir. Car au delà d'une histoire plaisante et d'un dessin bien maîtrisé, cette série ado-adulte présente surtout de nombreuses références voire des hommages qu'il est intéressant de relever. Christin, évidement, avec ce héros qui parcours les territoires de Dandale sur le dos de son animal, l'agent spatio-temporel devient maître cartographe et part à l'aventure résoudre tel ou tel problème dans la galaxie heuuu... sur Dandale ! Mais aussi, de façon peut-être moins évidente, Moebius/Jodo avec le fonctionnement de ces castes ainsi que leurs représentations (la pyramide au QG des sapientiste est assez flagrante). Puis, pour la filiation avec l'Heroïc fantasy on peut citer le grand pouvoir du Shninkel pour y avoir inséré un petit coté coquin. Et finalement, Arleston puisqu'il est devenu lui-même une référence, c'est à ma connaissance sa première série d'humoristic fantasy qui met un peu de comique dans un univers d'héroïc fantasy... Bref cette série est une belle preuve que l'on peut avoir des influences et inventer quelque chose de nouveau. Peut-être même qu'il faut avoir de belles références pour inventer de belles choses.

Pouf, on m'a prêté cet album et c'est très rare mais il m'a beaucoup ému : j'ai beaucoup ri, j'ai presque pleuré. Il faut vraiment le lire, c'est une vrai réussite !

Deuxième album moyennement inspiré dans cette série qui avait pourtant réussi à nous surprendre sur les 6 premiers tomes... Retour à New York donc moins de nouveaux décors, retours aux bases de la série aussi avec un mort qui reprend vie dans la peau de Fourmille qui doit s'en débarrasser en trouvant les causes de sa mort ce qui la conduit souvent dans des aventures extraordinaires. La série perd de l’intérêt au niveau scénaristique, alors si le coté sympathique de retrouver de nouveaux endroits en mode fantasy n'est en plus pas au rendez-vous... On verra la suite...

Magnifique bande dessinée. Je ne connais absolument pas le milieu de l'alpinisme et de la grimpe et j'ai vraiment adoré. J-M Rochette partage avec ses lecteurs sa période "passionnelle" avec la grimpe et sa volonté de devenir guide. Il parvient à faire passer ce rapport passionnel à la montagne qui l'emporte sur le danger qu'elle représente. Chaque nouvelle ascension constitue un risque et on attend à chaque page l'accident, le drame... Jusqu'à ce que l'on peut, peut-être, appeler l'age de raison et son "second choix" qu'est la bande dessinée. On peut dire que s'il aurait pu faire de grande chose en escalade, il en a clairement fait en bande dessinée ! Tout petit bémol : certains termes technique ou venant du jargon des grimpeurs pourraient être expliqués dans un glossaire ou dans le texte pour les non initiés...

Pour le scénario, prenez Seven, faites en une bande dessinée et vous obtenez ce manga ! C'est presque du copier coller mais soyons clair ce scénario est terriblement efficace et donc on se prend au jeu. Le rythme est très soutenu, les personnages attachants, le dessin impeccable !

Magnifique, l'auteur reprend l'univers patiemment mis en place dans le premier cycle pour y développer une enquête policière sur fond de lutte de pouvoir. Tout en gardant l'ADN de la série avec des machines plus étranges les unes que les autres, des courses poursuite dans les étages et les rouages de cette cité mécanique, une société totalitaire façon ex-URSS où l'Etat et les religieux se partagent le pouvoir. Peut se lire indépendamment du premier cycle, bravo.

Une fin en apothéose pour cette série. Démarrée comme un vrai western, Giraud n'a ensuite pas pu s’empêcher d'y ajouter une touche fantastique. La recette : une série de personnages dont un (anti)héro, rouquin, chanceux, indépendant et plein de ressources. Pas de machiavélisme, tous les personnages sont assez complexes et poursuivent leurs objectifs, sur fond historique de fin de guerre et de montée des groupes racistes du Sud tel que le KuKluxKlan. Une bonne série en somme même si le parti pris de conserver des codes datés tant dans la narration (beaucoup de texte) que dans le dessin pourrons repousser certains lecteurs.

Glénat se perd un peu dans ses adaptations de Mickey. Après 4 Albums plutôt réussis tant dans la reprise du personnage que dans l'originalité et l'affirmation du style de chacun des auteurs ; "l'océan perdu" et ce Mickey Maltese sont bien moins compréhensibles dans l'intention même si la réalisation n'est pas mauvaise. J'ai bien peur qu'en réalité, l'intention soit désormais de rentabiliser la licence obtenue... Dommage.

J'avoue que sur les premiers tome, le mode de narration très didactique et le scénario très linéaire m'ont un peu agacé, j'avais l'impression que le lecteur était un peu pris pour un enfant... Dans ce nouvel opus, le scénario est plus complexe, exploitant une narration en tiroir, il permet de créer un lien entre la vie du psycho investigateur et ses affaires. Le dessin trouve un bel équilibre entre un trait réaliste et une mise en couleur très saturée. Le découpage est très inventif avec l'usages de plans, de coupes, de fresques etc. Les auteurs n'ont pas fait d'économie sur les idées. Le coté "pédagogique" est toujours très présent mais on finit par s'y habituer.

Un dernier tome bien mené, on sent un peu de précipitation pour conclure mais il était temps de clore à mon avis. La série est intéressante tant du point de vue historique que pour ses personnages et ses intrigues... Pour le dessin, rien de très innovant mais il reste efficace.

Non malheureusement pas. En revanche, tu peux copier-coller ton commentaire, le corriger et supprimer l'ancien...

Deuxième tome dans la lignée du premier, donc très beau, très intéressant historiquement et avec une bonne idée de départ. Le scénario est sans surprise malheureusement mais conclut bien cette histoire. Le rythme est particulièrement intéressant avec des séries de planches denses en texte et d'autres, muettes qui laisse la place au dessin tout en faisant avancer l'histoire.

Un peu déçu par ce diptyque que l'on m'avait peut-être trop vanté... Le plus intéressant finalement réside dans ce que l'on peut apprendre des croyances et coutumes Vikings. Mais le scénario est assez basique, Dorison fait appel comme souvent au "duo de personnage" dont chacun va apprendre de l'autre au fil de l’aventure. L'histoire, c'est Moby Dick transposé dans le monde Viking. Le dessin est correct mais est parfois limité par un découpage peu audacieux. Dommage cela aurait pu être une très très bonne série !

M-A-M frappe encore un grand coup ! J'avoue qu'en voyant les pages cartonnées je me suis dit : facile de faire des livres épais avec ça, l'arnaque !! Mais évidement avec M-A-M tout doit avoir un sens, ce ne sont que des couvertures de bouquins rassemblées ! Ne cherchez par contre pas un sens de lecture donc, car chaque double page est indépendante et se suffit à elle même. En cela "Le livre des livres" n'est pas une bande dessinée : pas de case, pas de bulle, pas de séquence ! Mais il y a des dessins, magnifiques, et des textes plus intrigants les uns que les autres. On se creuse la tête, on se retourne la cervelle, on plonge dans chacune de ces double page avec autant de plaisir que dans une mer bien chaude ! Allez, je retourne prendre un bain !

Second cycle assez réussi, ce dernier tome un peu moins. Il est un peu répétitif et la crédibilité du personnage de Jeronimus Quint se pose. Mais il est intéressant de voir l'évolution des personnages en fonction de leurs passés respectifs, de leurs caractères. La question du bien et du mal est souvent posée et jamais de façon manichéenne.

C'est un régal ! Une histoire absurde à souhait, des dialogues ciselés, des loufoqueries à la pelle ! Le tout se tient pourtant dans une histoire délicieusement poétique.

Et oui, bravo à Zep d'arriver à conserver l'ADN de Titeuf intact tout en le renouvelant à chaque album. Des gags toujours hilarants avec ce qu'il faut de pertinence (et d'impertinence) sur les sujets actuels...

Bilal toujours magistral dans ses histoires et son dessin. L'action se déroule dans un avenir proche alors que l'auteur nous a habitué à des anticipations bien plus lointaines, et, en se rapprochant de notre époque, on perd l'aspect littéraire et poétique de ses précédentes productions. C'est le prix à payer pour avoir une histoire plus abordable, moins contemplative, plus rythmée aussi... Attention aux écueils cependant il faudra faire attention de rester crédible vis à vis des technologies et innovations actuelles pour ne pas créer de paralogisme.

Pas si mal ce nouveau Lanfeust, c'est vrai que l'histoire traine un peu en longueur, il ne se passe pas grand chose. Mais on retrouve avec plaisir les dieux du Darshant, le bestiaire, l'humour, les personnages et surtout, on aime les références aux précédents cycles glicés partout dans cet album. Un tome de transition donc (comme le précédent), mais quand même agréable à lire.

Très belle adaptation de la nouvelle de Stephan Zweig. Elle échoue cependant à retranscrire la puissance dévastatrice du vide auquel est confronté Monsieur B. dans les prisons dorées nazies. Il faut admettre qu'il est bien difficile en bande dessinée de montrer des processus psychologiques de folie, de dédoublement de la personnalité... Il y a bien quelques tentatives dans l'album mais notre cerveau analyse tellement vite les images que le temps manque à sentir cette montée de la folie en M. B. L'album reste à lire surtout si vous ne connaissez pas la nouvelle. Si vous souhaitez lire les deux, par contre, commencez par la nouvelle car il serait dommage de vous gâcher ce plaisir.

Catastrophe ces deux derniers tomes de Luuna : scénario Manichéen au raz les pâquerettes, dyptique expédié avec des ellipses pratiquement incompréhensible entre 2 cases. Il y a même des scènes relativement violentes ce qui n'est pas habituel dans cette série. Plus de lien avec la nature ; le fond moral et la sensibilisation à l'écologie ont disparus ! Même le dessin de Keramidas, pourtant si efficace en temps normal, semble en avoir pris un coup. Bref, mieux vaut s'en tenir au 1ere cycle de 7 tomes.

Je le trouve très bien ce 2ème et dernier tome, il est certes assez inattendu ce qui a probablement chamboulé quelques lecteurs. Pas de happy end, ce qui a peut-être aussi embêté certains. Mais le sujet n'est pas Qinaya, elle n'est qu'un révélateur, avec Gabriel évidement.. Quand au tire, bien entendu qu'il s'agit de l'adoption, elle n'est simplement pas là ou on l’attendait cette adoption ! Finalement, on fait un chouette tour du Pérou, magnifique pays.

Magnifique ce second tome, sur les bases du premier avec un gros renversement de situation, de bonnes idées innovantes ! Vivement la suite...

Pour répondre aux interrogations ce sera un triptyque : dénouement au prochain épisode. source : le dessinateur en dédicace :-D

La quête est de retour ! Et quel retour, toujours mythique, toujours prenante ! On se bat, on pleure, on aime, on souffre avec nos héros charismatiques. Ayez pitié de vos lecteurs, 4 ans entre chaque album c'est beaucoup trop long !

Une fin de cycle tout en action pour cette série gentillette mais bien menée et pleine de bon sentiments. On y aborde des sujets de société tels que le racisme, l'écologie, le vivre ensemble... A mettre dans toutes les mains de grands enfants ou jeunes ados...

Les autobiographies n'étant pas vraiment ma tasse de thé, je me suis lancé un peu à reculons dans la lecture de cette série culte. Et je dois dire que j'ai bien accroché ! Au travers de la vie de l'auteure, on en apprend énormément sur son pays, on touche au choc des cultures avec l'occident, aux relations familiales...

Cette clôture de cycle est un peu moins trépidante que les précédents tomes, il a fallu amener beaucoup d'histoire et un peu moins d'aventure pour terminer l'intrigue et coller à la grande histoire. Mais l'album est tout de même réussi, le dessin toujours agréable et l'histoire très intéressante.

"Le bus" c'est tout ce que j'aime : des idées simples et pourtant géniales, un humour qui a oublié d'être bête, un dessin soigné. Si vous avez aimé les mondes obliques, les idées noires ou encore Julius Corentin, vous aimerez le bus ! J'attaque le tome 2 avec grand plaisir !

Une BD très bien construite, claire et didactique sur cette guerre qui, si elle était au programme scolaire (ce qui reste à vérifier) ne m'a laissé aucun souvenir. Un très bon support pour apprendre les grandes lignes de cette période. Le dessin est effectivement un peu pauvre, il sert plus de support au propos qu'il ne prends part au récit.

Difficile pour moi de commenter cet album. En tant que grand admirateur des cités obscures, je suis à la fois émerveillé et déçu par ce "Revoir Paris". Trop réaliste pour être surréaliste, trop poétique pour être classé au rayon SF... On retrouve le beau papier épais et l'univers Vernien des cités, mais il manque cette touche de fantastique qui apporte tant à ces albums ! Cela reste un beau diptyque mais ce n'est malheureusement pas un nouvel épisode des cités obscures...

Les nombreuses et excellentes critiques de cet album m'ont poussées à l'emprunter en bibliothèque. Je ne serai pas aussi enthousiaste qu'une grande majorité de critiques donc. J'avoue que je me suis un peu ennuyé à la lecture de cet album très verbeux ! On comprend bien l'intention de faire un film de contre-espionnage en BD en essayant de faire monter la tension au plus haut avant le dénouement final mais cela n'a pas fonctionné avec moi. En revanche, on ne peut que saluer le travail documentaire et historique qui a été fait pour cet album. Partant de personnages réels et d'un contexte historique également réel, tout semble crédible voire éclairant sur cette période ! De même, le travail graphique est très recherché, on aime ou on n'aime pas mais le travail est là.

Déjà, le livre-objet est superbe, couverture toilée, papier épais, format carré qui souligne un découpage stricte et régulier : 4 fois 4 cases carrées par historiette. Les idées noires de Franquin sont évidemment une référence immédiate mais l'objectif n'est pas systématiquement de faire rire ou sourire. L'objectif est de nous tordre le cerveau en jouant avec les lois de la physique : le temps, l'espace, la gravité notamment. Il sonde aussi l'être humain, ses peurs, ses bas instincts ; le rêve est aussi utilisé pour un résultat subtilement surréaliste. L'effet est parfois comique, triste ou effrayant, souvent dérangeant et toujours percutant. Un mot sur le dessin : splendide clair-obscur, tout en ombres, vides et pleins, d'une simplicité tellement maitrisée !

Une suite parfaitement réussie pour cette série. Cette fois le leader (le commandant Kassidy) prend ses responsabilités et sort du lot pour tenter de tirer son équipe de cet enfer. Du rythme, un beau dessin, de belles planches, et un scénario au petits oignons qui appelle une suite déjà en financement sur sandawe.com.

Le dernier tome de cette série confirme une impression mitigée. Une histoire qui se lit bien, des personnages attachant, un dessin plaisant. Mais le scénario laisse une impression de déjà vu, les ficelles sont assez grosses, il y a peu de surprise. Reste que les thèmes liés aux sociétés totalitaires, aux outils de soumission des hommes et à la résistances sont toujours intéressants et bons à prendre...

Vraiment, j'étais plein de doutes quant à la durée de vie (en bonne santé) de cette série et je reconnais que les auteurs sont bons dans son renouvellement. Cet album prend une tournure sociale et engagée en abordant la question de l'IVG et en confrontant les personnages au "Deep South", comprenez le très conservateur Texas. Les codes de la série sont toujours présent pour autant, la petite histoire des personnages avance aussi. Très bien.

Cette œuvre mériterait clairement une seconde ou troisième lecture, mais dès la première on plonge dans cette histoire comme on prend un train ou un bateau pour partir loin. C'est une invitation à l'aventure, à la passion... Passion du voyage et de l'art, symbolisé par l'odyssée, œuvre littéraire et récit de voyage,omniprésente dans cet album. Les auteurs sont allés jusqu'à l'insertion de passages de l'épopée en papier calque dans l'album afin de mieux saisir les références qui y sont faites. Que dire du dessin, Lepage, toujours magistral !

J'ai regardé cet album, méfiant, du coin de l’œil, avant de me lancer dans la lecture. Et franchement, une fois commencé, malgrè les 220 planches, difficile de décrocher. Scénaristiquement proche du transperceneige pour la dimension sociale et le "dernier bastion de l'humanité" graphiquement, l'album n'a rien a envier au meilleurs films de science fiction... Vraiment réussi. Un petit bémol sur les personnages dont les traits assez grossiers et la personnalité peu affirmée ne permettent pas que l'on s'y attache facilement. D'un coté cela permet de s'attacher plus encore au scénario, tellement fort, de ce one-shot,

Encore une fois Lupano me scotche, il est bon dans tous les style ! Y compris dans l'adaptation en BD d'une vieille légende anglaise. Il case là dedans le comique absurde du raciste aveuglé par sa haine de l'étranger qu'il n'a même jamais vu ! Il intègre même des personnages historiques sans créer de contradictions et tout ça fonctionne parfaitement. C'est génial.

Pas le meilleur "MAM"... Globalement, je préfère l'univers de Julius Corentin à ses albums philosophico-métaphysiques mais ça reste une chouette BD, un bel objet d'abord, format à l'italienne, une idée originale qui nous amène à nous poser plein de questions. Et c'est bien le mérite de cette BD, on ne prend jamais le temps de se poser ces questions et l'auteur, ici, nous y oblige.

Un belle découverte de Sébastien Goethals. Auteur de BD ou scénariste de cinéma ? On peut se poser la question tant les plans sont dynamiques et les transitions fluides. L'histoire vous accroche, les personnages sont intrigants et le dessin remarquable... Que du bon pour cet album.

Graphiquement c'est très beau, les thèmes traités aussi sont fort : la maladie, l'exclusion, l'adolescence... Et cette ambiance lourde est tout à fait savoureuse ! Mais le rythme est quand même un peu lent, l'intégrale est assez indigeste je trouve, c'est probablement mieux de lire la série tome par tome.

Contrairement à ce qui est annoncé dans le résumé ce n'est pas du tout une série d'héroïc-fantasy, D'ailleurs, la collection métamorphose n'a pas cette vocation. Comme "Petit", ce second tome de la série "Les orgres-dieux" va chercher des sujets de société sous couvert de conte fantastique. Cette fois, on parle de relations familiales, de classes sociales et du pouvoir qui peut vous faire perdre la tête ! Toujours bien construit avec une alternance entre quelques très belles planches de BD en noir et blanc et des historiettes en flash-back qui éclairent les propos des personnages, c'est très bien fait ! L'univers est vaste dans l'espace et dans le temps, il y a un travail de titan, que dis-je, de géant derrière ces albums !

Soyons honnêtes, graphiquement, ce n'est pas du grand art... Il reste beaucoup de problèmes de proportion, de constance et de la naïveté dans le trait. Mais c'est probablement une histoire trop personnelle pour être dessinée par un autre, l'auteure ne s'est probablement même pas posé la question. Et c'est une bonne surprise car au delà du récit autobiographique, on découvre un contraste culturel entre deux pays, deux personnes, deux époques aussi et avec cela un parcours initiatique touchant.

Un beau final pour cette quadrilogie dramatique qui avait perdu en intensité dans les second et troisième albums. C'est un drame au sens théâtral, on sent que tout peut basculer sur de petits détails. La conclusion, tout en nuances, est magnifique. Une série à lire !

Des histoires courtes de pépé Mickey qui raconte ses aventures de jeunesse à Norbert, son petit fils (voire arrière petit fils), qui a bien du mal à démêler le vrai du faux... Une riche idée puisqu'elle permet d'intégrer un aspect comique supplémentaire et, si on y pense, mickey a près de 90 ans aujourd'hui donc bon... J'ai beaucoup aimé les petits scénari et le traitement graphique de Mickey par Tébo qui nous offres quelques doubles pages tellement belles et drôles à la fois... un régal !

Bien, mais pas incroyable, c'est vrai que le dessin est très sympa mais l'histoire un peu décevante, surtout la "morale" : Mickey, il gagne grâce à la bagarre et aux petits plats de sa minie au foyer... J'ai préféré l'aventure de Trondheim, l'humour de Tebo ou le romantisme de Cosey franchement, et pourtant, je ne tarit pas d'éloge sur Loisel en général.

Ouille ! Pas beaucoup mieux malgré un changement de scénariste, on comptait sur Jul pour remettre le cowboy solitaire "en selle", et bien c'est raté : pas de suspense, pas de rebondissement, pas d'aventure, même les gags sont téléphonés... Au suivant !

Un peu moins dynamique que les précédents ; c'est un album nécessaire pour la série : et oui car il faut bien (re)faire connaissance avec Tseu-Hi et signer le retour sur Troy de Cixi. La grande bagarre avec Lylth n'est pas pour tout de suite... Graphiquement c'est toujours un régal !

Assez déçu également, ou plutôt partagé on dira... A l'origine, Thorgal s'est créé sur une volonté de ne pas traiter de politique ou d'actualité notamment car la situation des auteurs leur imposait cela. Dans cet album, c'est un retournement complet de situation, car on a un album qui est précisément le reflet de la situation dans le monde : radicalisation, décapitation, siège, bombardement, tout y passe. Alors, je ne suis pas un adepte du "c'était mieux avant" mais là, c'est tellement présent, qu'on finit par ne plus voir que ces références... Cela donne un album très sanglant, ce qui est assez nouveau aussi. Graphiquement, je crois que Rosinski n'ayant rien à prouver se fait désormais plaisir en travaillant comme il l'entend cela peut perturber, mais c'est de loin pas du travail bâclé. Malgré tout, j'ai bon espoir que le dénouement des 3 séries parallèles soit globalement réussi, on voit les différentes intrigues se rejoindre gentiment, cela n'aura pas donné que des albums réussis mais le pari était de taille.

Très bon album pour cette fin de cycle. Les deux personnages principaux, totalement opposés l'un à l'autre finissent par déteindre un peu l'un sur l'autre, ainsi, Undertaker gagne un brin d'humanité alors que Rose devra faire des choix et forcément renoncer à sa morale. Du coup, il sera intéressant de voir la suite car c'est ce contraste qui donnait de la force à ce duo...

Arleston s'embarque dans un nouvel univers d'Héroïc fantasy riche et fourni comme il les aime. Ce premier tome est plutôt réussi : il pose les bases dudit nouvel univers tout en mettant en route l'histoire de Sangre et de sa vengeance ! Charte graphique, dessin, format, encrage, tout est fait pour ne pas perturber les lecteurs des éditions soleil ! N’empêche que ça fonctionne toujours bien. Une petite inquiétude pour la suite : on voit très (trop?) bien où on veut nous mener : 8 tomes, 8 méchants, 1 vengeance en 8 actes et 8 sentences prononcées. Ne va-t-on pas sombrer dans un récit d'aventure trop linéaire et finalement ennuyeux au possible ? 8 Albums, c'est plutôt long ! Alors on compte sur Arleston pour nous surprendre...

On y a cru... et puis non, finalement, après la conquête de la toison d'or et une séparation difficile avec les argonautes, Atalante continue sa route en compagnie d'Heraclès. Alors qu'en penser ? Peut-être aurait-il été préférable de s'en tenir là. Car cette série qui tenait essentiellement sur la qualité graphique de son premier dessinateur, ne peut aujourd'hui plus compter dessus. Si en plus, la quête principale est terminée, les auteurs pourront-ils vraiment donner un souffle nouveau à Atalante ? J'en doute...

Pas si mal ce dernier Marlysa, fidèle au style de la série, simple, efficace, plein d'action et de bons sentiments mais qui commence à trainer en longueur quand même... C'est un peu le twilight de la BD en fait !

Sans surprise, un album assez mauvais... On a bien du mal à comprendre l'intention : s'adresse-t-on ici à un jeune public ? La naïveté scénaristique et la jeunesse des personnages semblent l'indiquer. Pourquoi pas, mais alors, à quoi bon toute ces références à la série mère et ses anciens albums si ce n'est pour tenter de flatter les lecteurs de la 1ère heure ? Bref, dans cet album, on commence à entrevoir la jonction avec ladite "série mère" et ce n'est pas un mal !

On a déjà beaucoup commenté cet album, alors que dire si ce n'est que personnellement, ça m'a apporté beaucoup d'information sur la complexité de la situation en "terre sainte", ça m'a aussi donné envie d'aller visiter ce pays dans lequel je n'avais jamais songé aller, alors pourquoi pas un jour...

Avis à retrouver dans ma chronique : https://www.bdphile.info/chronique/view/95-le-cadavre-et-le-sofa

Oulala, c'est un peu dur comme critique mais à mon avis, l'adaptation est ratée ! Je dis "à mon avis" car je ne connais pas le roman original... donc il est possible que la BD ne soit que le miroir de l’œuvre originale. L'idée de base est pourtant prometteuse : un club, permettant de se suicider sans perdre la face et en s'affranchissant du courage nécessaire pour passer à l'acte. Mais le récit est confus, les ellipses narratives et la multiplicité des personnages nous perdent complètement. Au lieu de creuser un peu sur les conséquences d'un tel club : la psychologie des suicidaires mais aussi le fait qu'il engendre non seulement des "morts" mais aussi des criminels ; le récit se concentre sur l'histoire d'un personnage qui cherche à échapper à la mort qu'il a pourtant cherchée. Le dessin, confus lui aussi participe à embrouiller le lecteur avec des personnages graphiquement très proches. Il faut faire un effort pour savoir qui parle sans compter que le vocabulaire et le niveau de langue, probablement emprunté au roman original rajoute de la confusion à la confusion !

A la fois léger et plein de sagesse cet album. L'homme ne saurait vivre sans femme et il se pourrait bien que l'inverse soit vrai aussi...

Très bon album : le fond historique (la réforme) et la déclinaison finalement subtile à la mutation technique (et philosophique) de l'épée ainsi qu'à l’histoire des personnages est vraiment bien pensée. La mise en scène par un dessin et des cadrages dynamiques (les scènes de combat sont vraiment réussies) est magnifique aussi. On se délecte de ces presque 100 pages de cet album à la fois violent et intelligent.

Comme d'habitude, Marc-Antoine Matthieu nous entraine dans son univers kafkaïen, administrativo-procedurier, dans la difficulté de ce monde à agir devant une situation extrême ! Difficile de ne pas penser aux cités obscures avec ces murs qui se montent dans la nuit de façon presque autonome (Le réseau de la fièvre d'urbicante) ou le concept de cité infinie (La tour dont on ignore les limites). Difficile aussi de ne pas voir des gueules dignes de Tardi dans certains personnages... Trêve de références, cet auteur a son univers propre et proprement jouissif ! A lire.

Une bonne fin pour cette bonne série, on sent une maitrise totale du scénario BD et une capacité à bien s'entourer sur l'ensemble de ces trois albums, dans trois styles graphiques assez différents mais tous plaisant. Série qui permet de mettre en lumière une part de l'histoire de France assez peu connue : le rôle des femmes dans la commune de Paris. Et puis ça ne fait pas de mal de relire la page wikipédia de cette période car franchement, il n'en restait pas grand chose dans ma mémoire !

En tant que "fan" du travail de Sandoval, je trouve cet album très intéressant car il nous livre une tranche de sa vie, et un autre regard sur les mexicains qui tentent de passer la frontière pour le rêve américain. Cependant, son style graphique n'est peut-être pas le plus adapté pour ce type de récit. Aussi, on regrettera de ne pas en connaitre un peu plus sur la suite de son parcours aux USA...

Une série qui n'a pas volé son succès ! Et encore Lupano là derrière, décidément c'est l'homme à suivre en ce moment ! Un Western, oui, mais avec une intrigue autrement plus intéressante que d'autres albums du genre. Graphiquement, c'est coloré, c'est cartoonesque : un style plutôt rare pour un western qui mise plus souvent sur du réaliste. Mais cela correspond parfaitement à l'aventure extravagante et aux personnages fantasques de l'album...

C'est un nouveau genre qu'a inventé Lupano sur cette série : l'héroic fantazy surréaliste ! On débarque dans le premier tome comme Alice dans le pays des merveilles et tout s'enchaine sur un rythme effréné ! Vraiment séduit par ce joyeux foutoir ! Puis ce monde dévoile ses secrets, ses personnages hauts en couleurs, son bestiaire, son fonctionnement et sa fragile stabilité ! Tout ce qui parait absurde trouve une explication... On se régale au passage des jeux de mots glissés dans les expressions, noms des personnages ou des animaux. Dans ce troisième tome, on est clairement dans l'héroïc fantazy ; la guerre se prépare, les enjeux se font plus clairs. On pourrait se croire dans la Quête ou Lanfeust pour le côté humoristique. Pour autant, on n'a pas véritablement un héros, et l'histoire reste compliquée : on suit l'aventure dans pas moins de 4 lieux différents à la fois ! Ce qui donne à chaque fois des décors aussi variés que séduisants graphiquement ! C'est du très très bon, je recommande.

Un album qui vous renverra sans aucun doute à vos nuits des années lycée, à déguster comme une madeleine de Proust...

J'ai lu d'excellentes criques sans lesquelles je ne me serai probablement jamais intéressé à cet album. Un album de qualité oui, passée la mise en place un peu longue, on se prend au jeu et on décortique le passé de cet homme tellement "singulier de banalité" !

Est-il encore possible de raconter des histoires intéressantes à base de machines à remonter le temps ? Visiblement, oui, un très bon album sur un thème qui semble inépuisable...

Un regain d’intérêt non négligeable pour ce nouveau tome de Chimère(s), on apprend pas mal de choses dans cet album et on voit tous les pions se mettre en place pour le dénouement final a priori prévu au prochain tome... Après la mère, chimère est désormais motivée par la recherche de son père. Bien que mieux ficelé que sur le précédent album, le récit en plusieurs époques reste parfois difficile à suivre surtout au rythme de publication actuel. On est quand même impatient de voir la fin !