Rockawa a besoin d'aide

cali44

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Rockawa a besoin d'aide

Par cali44 le mardi 28 novembre 2017 à 14:33
Bonjour,

Un super mag de musique qui a besoin d'un coup de main : http://www.rockawa.com/index.php?preaction=view_nl&nl=236006&id=1805195&idnl=236006




Rockawa
COMMUNIQUÉ - On fait quoi maintenant ?

On fait quoi maintenant ?
On fait quoi maintenant ?
La vie d’éditeur indépendant ressemble à celle d’artiste indépendant.
La passion est un moteur. Puissant. Rugissant. On s’investit sans compter. On donne tout. On ne fait que peu, voire pas de concessions. On refuse les kiosques comme un artiste refuserait Universal.
Question de philosophie. Et de panache.
Pour tout dire, c’est fabuleux quand un poisson se retrouve dans l’eau. Parce que se retrouver dans des bacs entouré de glaçons à agoniser, pour un poisson, c’est contre-nature si tu me pardonnes la métaphore.
Alors voilà. Il y a quatre ans (même un peu plus maintenant), on est partis comme des comanches sur le sentier de la guerre.
Il y a quatre ans, on a lancé un magazine sans pub, avec des articles fouillés. Pas le genre de truc que tu pourrais lire en 10 minutes. Un truc pointu, quoi. Le canard qu’on avait toujours eu envie de lire en quelque sorte.
On va être honnêtes, on savait dans les grandes lignes dans quoi on s’embarquait : pas moins qu’une encyclopédie du rock. Donc on les a posées sur la table si tu me pardonnes cette expression à la trivialité choquante.
En se disant qu’un jour, forcément, il faudrait débarrasser.



Mais là, on était bien.
Mais là, on était bien.
Ça s’annonçait dur, tu parles, le rock en France ne sera plus jamais ce qu’il n’a jamais été paraît-il, et puis le marché publicitaire éventuel, à quelques amicales exceptions près, n’en a absolument rien à cirer d’un nouveau magazine (aussi exceptionnel soit-il).
Sans compter qu’il paraît que les gens ne savent plus lire. Qu’ils n’ont plus le temps. Qu’ils sont trop occupés sur leurs nouveaux doudous numériques « chronoanthropophages ».
Et que… pourquoi payer pour ce vieux machin qu’on appelle un magazine ? Le temps de cerveau disponible, blablabla…
Mais on y est allés quand même. On a entendu glousser dans notre dos. Normal au vu de tout ce qui vient d’être expliqué. On s’est dit qu’on faisait six numéros et qu’on verrait ensuite. Au fil des mois, les gloussements ont été moins nombreux, et nous, on était fiers. Pas peu même.
La nique au système. Punk un jour…
Qu’on soit en train de préparer le volume… 25, des années plus tard, tient donc littéralement du miracle.
Je veux dire, économiquement.
Alors certes, le tirage est limité, mais la passion a un prix. Celui de la Poste, qui ne cesse d’augmenter au fil des ans. Celui d’un imprimeur (on a le meilleur, compréhensif et réactif). Celui des droits de reproduction photographique. Croyez-le ou non, aujourd’hui, personne n’est payé pour faire Rockawa. Les textes sont rédigés par la passion. La maquette est créée et exécutée par la passion.
Un numéro de Rockawa gagne juste ce qu’il faut pour envoyer son petit frère chez l’imprimeur.




C’est un petit peu le problème aujourd’hui.
C’est un petit peu le problème aujourd’hui.
Car Rockawa ne vit pas de « like » sur Facebook ou de retweets sur « Twitter », où quotidiennement, ses « fils », ses « murs » sont alimentés (pas par l’opération du Saint-Esprit). Ni de son application mobile, que nous avons voulu là encore, gratuite. Les statistiques sont édifiantes : si chaque personne qui a téléchargé l’application et qui l’utilise quotidiennement était abonnée au magazine papier, Rockawa aurait quasiment deux ans de trésorerie devant lui !
On n’en demande pas tant évidemment. Avoir deux numéros d’avance serait déjà épatant.
Ce qu’il manque à Rockawa aujourd’hui, malgré le soutien de nos fidèles lecteurs, c’est 200 à 300 abonnés supplémentaires.
Pas la mer à boire quand on y pense. Mais la difficulté, c’est aussi de faire connaître le magazine et son environnement, quand on n’a pas les moyens des grosses maisons d’édition : podcasts, articles à l’unité, magazines au format PDF, possibilité d’acheter les anciens numéros, qui ne sont pas frappés d’obsolescence puisqu’il s’agit d’une encyclopédie, il y a de quoi dire, il y a de quoi faire, et on a pu compter à divers moments sur des soutiens touchants pour relayer notre existence. Mais quand on n’a pas de vie dans les kiosques, il ne faut pas se faire oublier, broyer par des fils d’actualité à la durée de vie implacable. On espère maintenant que ce nouvel appel sera entendu.



Un magazine indépendant est fragile, par essence. Mais il n’y a pas de fatalité.
Un magazine indépendant est fragile, par essence.
Mais il n’y a pas de fatalité.
Rockawa n’est pas assez lu aujourd’hui. Par ceux qui savent qu’il existe, et par ceux qui ne le savent pas encore. Et la donnée est simple : avec plus d’abonnés, plus de ventes d’anciens numéros, on voit plus loin, on se projette, et la petite boîte qui est derrière Rockawa ne se demande pas si tout ça en vaut la peine.

Dans le cas contraire, le numéro 25 serait le dernier, parce que la petite boîte éditrice de Rockawa ne peut se mettre en danger juste par passion.
Et l’on commencerait ensuite à voir fleurir les commentaires « RIP », « Ah, c’était quand même bien… », « Eh, on te voit plus aux soirées… », « Toute façon, le rock c’est mort », « Vous ne publiez plus rien sur votre fil ? », etc.
Tout ce qu’on aime quoi. Schéma classique.
Mais bien sûr, on ne s’en irait pas avec la caisse (vide), et l’on rembourserait tranquillement nos abonnés. Parce qu’un plan de magazine, normalement, intègre toujours la donnée de l’échec et que les assidus, les fidèles qui partagent tout ça à nos côtés depuis plus ou moins longtemps, n’ont aucune raison de payer les pots cassés.
Il nous reste deux mois. Deux mois pour se dire que finalement, tout ça vaut le coup.
Que la presse indépendante, TOTALEMENT indépendante, celle qui repose sur l’acte de lecture, reste possible.
Noël n’est pas si loin, finalement.
On va enfin savoir si le vieux grigou à la hotte existe.


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